8.7.09

Consejos a los
gorilas hondureños


Quién iba a suponer que a estas alturas,
del muladar de las castrenses filas,
un grupo detestable de gorilas
iba a salir, y secuestrar a Honduras:
una tal pesadilla no cabía
en el pensar de la ciudadanía.

Pues hete aquí que —vaya precedente—
diez gatos de fusil y un comandante
lograron de manera fulminante
arrestar y exiliar al presidente
y, en lo que constituye un mal augurio,
luego impusieron un gobierno espurio.

Tomándose el asunto muy en serio,
los organismos internacionales
y presidentes constitucionales
alertaron a todo el hemisferio
(quién sabe si haya alguno que les crea
más que al libro de cuentos de la OEA).

Ante el impresentable desenlace
pasaron a rasgar sus vestiduras:
“Señores, por favor, que travesuras
como ésta, no van más; eso no se hace;
sabed también que la aventura toda
hace ya tiempo que pasó de moda.

“No debéis recurrir a los trancazos
para poder saber lo que se siente
que lo llamen a uno presidente
ni promover sangrientos cuartelazos;
por supuesto, tampoco habrá razones
para perder el tiempo en elecciones:

Haced como Salinas, el funesto
que llevó a su país al precipicio:
primero se robó todo un comicio
y ya pudo robarse el presupuesto;
la oposición le hacía los mandados
y fueron cientos los asesinados.

O Fujimori, a quien llamaban “chino”
aunque fuera nipón; un tipo grueso
que por sus bolas disolvió el Congreso
y era ladrón, corrupto y asesino;
o Menem, un sujeto descarado
que a su país dejó todo saqueado.

Y si queréis ejemplos más actuales,
uno bastante atroz tenéis a mano:
el diminuto Atila michoacano
de actitudes más bien dictatoriales
y quien, como seguro ya sabéis,
se robó la elección de 2006.”


3 comentarios:

Unknown dijo...

Chapeau, capitaine Haddock!

En pensant au juge hondurien je me rappelle du gorille amoureux du juge evoqué par notre ami G. B. Voici les paroles:

C'est à travers de larges grilles,
Que les femelles du canton,
Contemplaient un puissant gorille,
Sans souci du qu'en-dira-t-on.
Avec impudeur, ces commères
Lorgnaient même un endroit précis
Que, rigoureusement ma mère
M'a défendu de nommer ici...
Gare au gorille !...

Tout à coup la prison bien close
Où vivait le bel animal
S'ouvre, on n'sait pourquoi. Je suppose
Qu'on avait du la fermer mal.
Le singe, en sortant de sa cage
Dit "C'est aujourd'hui que j'le perds !"
Il parlait de son pucelage,
Vous aviez deviné, j'espère !
Gare au gorille !...

L'patron de la ménagerie
Criait, éperdu : "Nom de nom !
C'est assommant car le gorille
N'a jamais connu de guenon !"
Dès que la féminine engeance
Sut que le singe était puceau,
Au lieu de profiter de la chance,
Elle fit feu des deux fuseaux !
Gare au gorille !...

Celles là même qui, naguère,
Le couvaient d'un ?il décidé,
Fuirent, prouvant qu'elles n'avaient guère
De la suite dans les idées ;
D'autant plus vaine était leur crainte,
Que le gorille est un luron
Supérieur à l'homme dans l'étreinte,
Bien des femmes vous le diront !
Gare au gorille !...

Tout le monde se précipite
Hors d'atteinte du singe en rut,
Sauf une vielle décrépite
Et un jeune juge en bois brut;
Voyant que toutes se dérobent,
Le quadrumane accéléra
Son dandinement vers les robes
De la vieille et du magistrat !
Gare au gorille !...

"Bah ! soupirait la centenaire,
Qu'on puisse encore me désirer,
Ce serait extraordinaire,
Et, pour tout dire, inespéré !" ;
Le juge pensait, impassible,
"Qu'on me prenne pour une guenon,
C'est complètement impossible..."
La suite lui prouva que non !
Gare au gorille !...

Supposez que l'un de vous puisse être,
Comme le singe, obligé de
Violer un juge ou une ancêtre,
Lequel choisirait-il des deux ?
Qu'une alternative pareille,
Un de ces quatres jours, m'échoie,
C'est, j'en suis convaincu, la vieille
Qui sera l'objet de mon choix !
Gare au gorille !...

Mais, par malheur, si le gorille
Aux jeux de l'amour vaut son prix,
On sait qu'en revanche il ne brille
Ni par le goût, ni par l'esprit.
Lors, au lieu d'opter pour la vieille,
Comme l'aurait fait n'importe qui,
Il saisit le juge à l'oreille
Et l'entraîna dans un maquis !
Gare au gorille !...

La suite serait délectable,
Malheureusement, je ne peux
Pas la dire, et c'est regrettable,
Ça nous aurait fait rire un peu ;
Car le juge, au moment suprême,
Criait : "Maman !", pleurait beaucoup,
Comme l'homme auquel, le jour même,
Il avait fait trancher le cou.
Gare au gorille !...

Bien à vous,
le Professeur Tournesol

maría de lourdes aguirre beltrán dijo...

¡¡¡Bravísimo poeta!!!!

Un abrazo

Lourdes

Bogador y caminante dijo...

Rayuela de hoy (9 de julio) me parece muy buena para comentar tu nota.

(Soy pirata, pero, bueno, doy la fuente)

"Los gorilas son seres humanos si los comparamos con los golpistas de Honduras." (Además de pirata soy mucho menos afortunado en la frase que los creadores, o creador, de Rayuela)